Dans ma tête, il y a…

« La Journée mondiale de la santé mentale, célébrée chaque 10 octobre en lien avec l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), est l’occasion de sensibiliser l’opinion publiques aux questions de santé mentale et de mobiliser les énergies en faveur de la santé mentale. »

Ayant récemment relu Lunar Park de Breat Easton Ellis (pour la énième fois!), je me suis interrogée sur le traitement de la santé mentale au sein de la littérature, et de ce qui en découle souvent, la folie. 

Si aujourd’hui, la folie n’est plus utilisée pour qualifier un état psychiatrique, il n’en a pas toujours été le cas.

Vous avez dit folie?

La folie peut être passagère ou chronique, latente ou foudroyante, héréditaire ou provoquée. Elle peut être l'expression d'une démesure comme « la folie des grandeurs », ou un simple penchant, comme « la folie douce ». Elle peut être « guerrière » ou qualifier un sentiment aussi fort que « l'amour fou ». Elle peut aussi bien faire référence à une souffrance extrême, qu'à un état spirituel particulier; provenir d'une situation d'exclusion ou être vécue collectivement. Que ce soit par le biais des contes, des récits mythologiques et historiques, de la peinture ou de certaines expressions du langage courant, la folie n'a eu de cesse de questionner notre humanité à travers les âges. La folie n'épargne personne : rois, philosophes, militaires, écrivains, peintres et illustres inconnus de toutes les époques ont contribué, parfois volontairement, à rendre la folie toujours plus difficile à appréhender par la raison.

 Alors, quid dans la littérature?

La littérature (et l’art en général) semble nous aider à mieux comprendre le concept en l’interrogeant.

Quelle place le roman réserve-t-il aux désordres psychiques ? Quel regard porte-t-il sur ceux que l’on nomme communément les fous ? 

Bien longtemps, les personnages en littérature aux maladies mentales servant de simples ressorts romanesques, ont traduit des siècles de stéréotypes et de stigmatisation.

Au début du XXe siècle une représentation empathique et plus nuancée des maladies mentales a vu le jour, donnant à voir de l’intérieur leur complexité et la souffrance qu’elles provoquent.

Source: Annaëlle Touboul

Folie créatrice?

Mais, la folie est aussi créatrice et une source d’inspiration inépuisable. Pour être un artiste, ne faut-il pas vivre aux abords de la folie? Vaste sujet!

 

"Qu’ est-ce que la vie ? Une folie. Qu’est-ce que la vie ? Une illusion, une ombre, une fiction et le bien suprême a peu de valeur car la vie toute entière n’est qu’un rêve." La vie est un songe

Voici un petit florilège de romans entre rationnel et irrationnel, désordre psychique et manipulation, réalité et fiction.

Lors des ateliers d’écriture, nombreuses sont les activités permettant de lâcher prise, de faire du tri dans ses émotions, les jeter sur le papier pour les tenir à distance, de se « vider la tête ».

 

En voici un, intitulé justement « Dans ma tête, il y a… », utilisé souvent en début de séance, afin de servir de sas de décompression avant de se lancer dans la création. Une activité très appréciée, aux résultats parfois surprenants! (à télécharger en cliquant sur l’image)

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