Lucinda Riley
L’ange de Marchmont Hall
Trente ans après son départ, Greta revient à Marchmont Hall, magnifique demeure de la campagne anglaise. Amnésique, elle ne souvient pas de sa vie en ces lieux. À la faveur d’une promenade dans le parc enneigé, Greta trébuche sur une pierre tombale.
Sur l’inscription, le prénom d’un petit garçon.
C’est le déclic.
Les souvenirs se déversent dans sa mémoire comme dans les pages du roman.
ADDICTIF !
Comme souvent le sont les romans de Lucinda Riley !
Une histoire à double temporalité, les chapitres qui s’enchaînent, le lecteur est ferré.
Si vous aimez les sagas familiales, vous serez servis.
Arriver à peindre des décennies d’histoire familiale sans tomber dans la mièvrerie est toujours une gageure. L’autrice relève le défi. On referme le livre avec l’impression de faire partie de la famille. Une famille comme une autre, finalement, avec ses personnages hauts en couleur, leurs forces et faiblesses, leurs drames et réussites, et leurs inévitables secrets.
Le roman connaît malgré tout quelques longueurs. On alterne entre des chapitres entiers qu’on ne voit pas passer et l’envie de secouer un peu tout le monde. Greta, entre autres, pour qui il n’est pas évident d’éprouver de l’empathie. Heureusement, les personnages secondaires viennent contrer ce sentiment.
L’autrice y dépeint le milieu du cinéma, celui des enfants stars ballottés d’un plateau à l’autre, et plus largement interroge l’enfance et les marques indélébiles que celle-ci peut laisser derrière elle.