Paul Tremblay
Le chant des survivants
Une course contre la montre haletante qui se lit (presque) en temps réel !
À l’est des USA, le virus de la rage a muté. La population est en quarantaine. Dans ce contexte anxiogène, Nathalie, enceinte jusqu’aux yeux, se fait mordre par un contaminé.
Il lui reste une heure.
Une heure pour trouver la solution qui assurera sa survie et celle de son enfant.
Elle rejoint Ramola, son amie devenue médecin. Commence alors un compte à rebours dans une ville en proie au chaos et à la bestialité.
J’ai A-DO-RÉ!
Pourtant, la mention « zombie » m’en a longtemps fait reculer la lecture. Elle a été très rapide, piégée par l’auteur qui sait tenir son lecteur en haleine !
En cette période de pandémie, on ne peut que s’attacher et s’identifier aux deux personnages féminins forts que sont Nathalie et Ramola. Tour à tour, courageuses, inventives, combatives, perdues ou résignées, elles vont puiser leurs forces au plus profond d’elles-mêmes autour d’un seul objectif : l’enfant.
Impossible de décrocher avant de connaître la sort de Nathalie !
Tous les codes du genre sont réunis mais le roman va au-delà. L’écriture de qualité porte un récit très crédible. La société qui perd pied, le manque d’information, la désorganisation du système de santé, la méfiance, la récupération idéologique… En 300 pages, l’auteur aborde de nombreuses questions.
Un très bon roman post-apocalyptique, sans surenchère dans l’horreur, que je vous conseille vivement !
Décidément, des couvertures aux auteurs, des choix éditoriaux aux thématiques, j’adore cette maison d’édition !