Serena Giuliano
Un coup de soleil
Viva Italia !
(celles et ceux qui me connaissent -vraiment- savent que j’aimerais y vivre!)
Éléonore est femme de ménage et sa semaine est réglée comme du papier à musique. Son emploi du temps est d’ailleurs noté en 4ème de couv. Chaque jour, sa/son client(e) et l’appartement qui va avec. Femme à la petite quarantaine, pétillante à souhait, un brin hyperactive, elle est aussi mère de famille, divorcée, et tente de se remettre d’une rupture récente.
Le récit met en lumière une profession souvent dénigrée, dont on parle peu et c’est tout à son honneur. L’autrice suivait sa grand-mère dans ses ménages quand elle était enfant et certains passages sentent le vécu.
Ce livre me pose un problème : Éléonore est PARFAITE.
Amie fidèle, ménagère efficace, mère à l’écoute, jamais fatiguée, hyper altruiste, enjouée, séduisante…
Idem pour les personnages secondaires : des enfants respectueux qui font la cuisine et s’excuse avant qu’on le leur demande.
Si tout cela existe alors j’ai raté ma vie.
Ce roman est vraiment beaucoup trop feel-good pour moi. Pas de dénigrement dans cette appellation, mais ce monde version Bisounours me paraît un peu surjoué et peu crédible. J’ai besoin que les personnages se heurtent à la vie, qu’il y ait un peu de rudesse, que ça accroche quelque part.
Bref, que ça paraisse vrai.
Ici, tout est lisse.
L’histoire se passe en Italie mais aurait tout aussi bien pu avoir pour décor d’autres pays. Hormis la description de quelques savoureux plats italiens (miam) ou de la chaleur, l’autrice ne s’attarde pas sur les lieux. Dommage.
Une rencontre ratée en ce qui me concerne mais je n’ai aucun doute qu’elle puisse ensoleiller la journée de quelqu’un d’autre !