Les ailes collées

Flamboyant roman #lesailescollees de @sophie_de_baere


Troisième roman pour cette autrice d’une grande générosité, avec laquelle j’ai eu le plaisir d’échanger quelques mots.

Pour être tout-à-fait honnête, je l’ai lu non pas une… mais deux fois!

À quelques mois d’intervalle. La première fois m’a laissée bouleversée, noyée par les larmes qui ont bien failli m’empêcher d’aller jusqu’à la dernière ligne! Pas facile de lire sous l’eau. Quelle émotion !

Alors, la deuxième lecture ?

Et bien… ce fut identique!

Mais j’ai pu prendre le temps de savourer pleinement les relations intra-familiales et la montée en puissance du sentiment amoureux, tout en me re-plongeant avec nostalgie les années 80.



Les mots de Sophie de Baere sont de ceux qui claquent, qui bousculent, qui emportent et submergent.


Pitch:
« Suis-je passé à côté de ma vie? C’est la question qui éclabousse Paul lorsque, le jour de son mariage, il retrouve Joseph, un ami d’enfance qu’il n’a pas vu depuis vingt ans. »

Retour en 1983
Paul et son enfance cabossée, sa famille bancale et dysfonctionnelle, ses non-dits, sa recherche de l’absolu et sa difficulté à trouver sa place.
Joseph et sa mère hippie, son père traditionaliste, ses années nomades, sa liberté, nouveauté, fraîcheur et vivacité.
Leur rencontre qui va bouleverser leurs vies bien au-delà de ce qu’ils imaginent, mais également celles des autres.



J’ai été happée par cette trajectoire de vie.

 

Mais pourquoi à tel point?
Parce qu’elle replonge chacun d’entre nous dans une vision sûrement biaisée de son enfance,
Parce qu’elle parle de la place si difficile de parent, avec son merveilleux, ses erreurs et renoncements,
Parce qu’elle dépeint avec justesse les années et décors de ma jeunesse,
Parce que la férocité de la vie y est terriblement bien décrite,
Parce qu’elle m’a interrogée sur mes propres choix et laissée entrevoir que d’autres voies sont toujours possibles,
Parce que, ancienne enseignante en école primaire, j’ai été très sensible à la thématique du harcèlement,
Parce que la plume de l’autrice est imagée, sans fioritures mais sensible et puissante.



Sophie de Baere, un GRAND GRAND MERCI !

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